La Terre nous parle Et si on écoutait ?

Quand tout se reflète…

Il existe une sagesse ancienne qui résonne aujourd’hui plus que jamais :
« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et ce qui est à l’intérieur est comme ce qui est à l’extérieur. »
Cette loi, transmise à travers les siècles, nous rappelle que tout est lié. Que les mouvements du cosmos ne sont pas étrangers à ceux de notre cœur. Que ce qui vibre dans les profondeurs de la Terre trouve un écho dans les recoins les plus discrets de notre être.

Ces derniers jours, notre monde s’est mis à parler plus fort.
Une panne électrique historique a plongé des régions entières dans le noir, désynchronisant réseaux et habitudes.
Le Soleil, lui, a intensifié son rayonnement, déversant des vagues de particules solaires qui viennent secouer le champ magnétique terrestre, déjà affaibli.
Et sous nos pieds, plus de cinquante volcans rugissent, libérant feu et mémoire, éveillant les couches profondes de la planète… et de nos corps.

Cela peut sembler chaotique.
Mais c’est un langage.
Un langage de transformation.

Car lorsque l’énergie augmente, tout ce qui n’est pas aligné se fissure.
Nos systèmes, aussi technologiques soient-ils, sont sensibles à ces fréquences.
Mais ce ne sont pas que les circuits électriques qui vacillent : ce sont nos certitudes, nos repères, nos illusions de contrôle.
Et dans cette instabilité, une invitation se glisse : celle de revenir à l’essentiel.

Ce que nous voyons dehors — feux, vents, pannes, secousses — reflète des mouvements intérieurs.
Le volcan qui gronde est peut-être la colère que l’on garde, le feu que l’on n’ose plus exprimer.
Le courant qui saute est peut-être la coupure avec notre propre source, le besoin urgent de se reconnecter autrement.
Et la lumière qui passe à travers les failles magnétiques est peut-être une vérité qui cherche enfin à entrer.

Nous sommes des êtres reliés.
Pas séparés de la Terre, mais prolongés d’elle.
Quand elle tremble, nous frémissons.
Quand elle relâche, nous soupirons.
Quand elle s’élève, quelque chose en nous se souvient que nous sommes faits pour suivre ce mouvement.

Et si tu ressens de la fatigue, de la confusion, de l’agitation dans ton corps ou dans ton esprit, c’est peut-être simplement ton système intérieur qui tente de s’ajuster à ce nouveau champ. Tu n’es pas en train de perdre pied : tu es en train de t’aligner.

Dans ce grand mouvement de réajustement, une clé demeure : notre regard.
Ce que nous choisissons d’alimenter.
Ce que nous décidons de croire.
Ce que nous portons en nous, en conscience ou non.

Et c’est là que réside notre plus grande force : le libre arbitre.

C’est nous qui choisissons ce que nous nourrissons à l’intérieur.
Nous avons le pouvoir de semer la paix ou d’entretenir la peur, d’accueillir la lumière ou de renforcer les ombres.
Le monde extérieur est un miroir, pas un maître. Il reflète ce que nous portons, ce que nous amplifions, ce que nous transmettons.
Et c’est là que tout commence.
Non pas dans les volcans, ni dans le ciel…
Mais dans ce souffle intime, silencieux, qui naît entre deux battements de cœur.

Alors que tout s’agite autour de nous, souviens-toi :
Le vrai centre est en toi.
Et c’est de là que la lumière peut revenir.

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