Pleine lune du 11 juin 2025 – Le souffle chaud de la libération

Il y a des lunes qui se contentent d’éclairer le ciel… et il y a celles qui viennent secouer l’âme.
Celle du 11 juin 2025 appartient à la seconde catégorie.

Visible en milieu de nuit, vers 2h45 au Québec, elle s’est levée avec une présence rare : basse à l’horizon, plus dorée, presque orangée, comme si elle sortait des entrailles de la Terre elle-même. On l’appelle la Lune des Fraises, non pour sa couleur, mais parce qu’elle annonce depuis toujours le temps des récoltes douces et sucrées. Ce nom ancien, empreint de nature et de traditions, résonne avec une vérité intérieure : ce que nous avons semé commence enfin à mûrir.

Mais cette lune n’a rien d’un simple fruit.
Elle est feu intérieur. Elle est appel à l’expansion. Elle est éclat brut.

Cette année, elle s’est placée dans une inclinaison particulièrement basse, offrant un effet de grandeur et d’embrasement à l’horizon, comme si elle voulait toucher la Terre de sa lumière. Un phénomène rare, qui ne se reproduira pas avant 2043. Ce basculement céleste amplifie tout : sa lumière, sa résonance, son impact sur nos corps et nos émotions.

Son énergie n’est pas douce — elle est vivante, vibrante, presque brûlante. C’est une pleine lune qui pousse à sortir de la torpeur, à lever les résistances, à regarder droit dans ce qui freine. Elle veut la clarté, l’authenticité, l’alignement. Ce n’est pas le moment de faire semblant. Cette lune-là veut du vrai, même si ça secoue.

On a pu ressentir, dans les jours qui précédaient, une humeur tendue, un air lourd, une envie de s’isoler ou de tout balancer. Rien d’anormal. C’est elle. C’est son rayonnement qui pénètre les couches profondes, qui remue les coins de l’être qu’on évite depuis trop longtemps.
C’est elle qui vient taper là où la structure est trop rigide, là où l’on triche avec soi-même, là où l’on prétend ne pas entendre l’appel du changement.

Car elle nous demande : es-tu prêt à aller plus loin ? À oser ?
As-tu le courage d’écouter ce qui ne ment pas ?

La lune du 11 juin n’a pas pour but de te faire douter, elle veut t’élever.
Mais avant l’élévation, elle te confronte. C’est sa manière de faire. Elle éveille ce qui dormait, et parfois, ça passe par des insomnies, des larmes sans raison, une irritation sans objet. Ça sort. Ça traverse. C’est juste l’énergie qui se déplace.

Et dans le ciel, elle n’est pas seule. Des planètes majeures, comme Jupiter, Mars ou Neptune, l’observent depuis leurs postes, ajoutant des teintes subtiles à son rayonnement. Des élans de courage, de vérité, mais aussi des zones floues ou des remises en question peuvent surgir. Ces astres ne dominent pas : ils te montrent des nuances, des directions possibles, des angles à explorer.

Cette pleine lune touche profondément le feu du cœur. Elle t’invite à te repositionner. À dire ce que tu ne dis plus. À te rappeler pourquoi tu es ici. Elle favorise les élans courageux, les mots vrais, les gestes qui t’honorent. Ce n’est pas le moment d’attendre la permission. Elle n’attend pas. Elle éclaire. À toi de suivre.

C’est aussi une lune de passage. Un seuil.
Elle se place presque à mi-chemin de l’année, entre la graine de janvier et les moissons de l’été. Elle est transition. Elle est feu vert. Elle est souffle chaud dans le dos qui pousse vers demain.

Les anciens disaient qu’il ne fallait pas dormir sous cette lune sans avoir allégé son cœur. Ils savaient que sa lumière amplifie tout : les joies, les peurs, les blessures cachées. Elle ne fait pas mal pour faire mal. Elle fait mal pour montrer ce qui demande attention.

Alors on peut poser des gestes simples pour l’accompagner :
On écrit ce qu’on veut laisser derrière.
On respire profondément les pieds nus sur la Terre.
On regarde la lune sans demander, juste pour l’écouter.
Et si on le sent, on remercie. Pas parce que tout est parfait. Mais parce qu’on est encore là, debout, prêt à avancer.

C’est une lune qui parle au corps aussi. Elle demande mouvement. Elle veut que le souffle circule, que le sang danse, que les jambes portent vers de nouveaux chemins.
Elle veut que l’énergie trouve sa voie. Et si on l’écoute bien, elle montre exactement où ça bloque… et où ça veut jaillir.

Cette pleine lune n’est pas pour fuir.
Elle est pour habiter.
Habiter ta vérité.
Habiter ton désir.
Habiter ta place.

Et si l’humanité autour semble de mauvaise humeur, tendue ou agitée, c’est peut-être parce que cette lune parle fort — et que beaucoup n’ont pas encore appris à l’entendre. Elle ne crée pas la noirceur. Elle éclaire ce qui était déjà là.

Alors toi qui lis ces lignes, sache que tu n’es pas seul. Tu es sensible, c’est une force.
Cette pleine lune est une passerelle. Elle te demande d’oser.
Pas pour être meilleur.
Mais pour être plus vrai.

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