Quand le ciel secoue la Terre et nos âmes

Tu l’as sûrement senti. Cette semaine n’a rien eu de normale. Les énergies se sont bousculées, les émotions ont explosé, la colère a jailli de partout. Peut-être l’as-tu vécue toi-même. Peut-être l’as-tu observée chez les autres. Peu importe : il était impossible de passer à côté.

Rien d’étonnant, car le ciel n’a pas été tranquille. Les éruptions solaires se sont succédé avec force, projetant des vagues d’énergie qui traversent la Terre et, par résonance, ton propre corps. En même temps, les résonances de Schumann, ce battement de cœur de la planète, se sont mis de la partie, plongeant notre champ vibratoire dans une sorte de vide inhabituel. Résultat : une atmosphère de chaos, un dérèglement intérieur comme extérieur. Quand l’univers se met à vibrer ainsi, tu n’as pas d’autre choix que de ressentir. Et cette semaine, tu l’as ressenti de plein fouet.

Regarde autour de toi : combien de colères ont éclaté ? Combien de frustrations se sont révélées ? La colère n’est pas seulement un cri contre ce qui se passe dehors. Elle est souvent le signe que quelque chose à l’intérieur de toi refuse d’être affronté. Elle est le masque de la peur, de la blessure ou de l’injustice que tu n’oses pas regarder en face. Quand le ciel se charge comme il l’a fait ces derniers jours, ce que tu caches en toi refait surface. Parfois ça explose, parfois ça implose. Mais tu ne peux pas y échapper. La colère n’est pas négative en soi. Elle est un miroir. Elle te dit : voilà ce qui brûle encore en toi. Voilà ce que tu n’as pas encore traversé.

Il est facile de croire que ce chaos est une punition ou un accident. Mais ce n’en est rien. C’est un passage. Le Soleil, la Terre et tes propres champs vibratoires se réajustent. Et comme chaque ajustement, cela secoue, cela dérange, cela bouleverse. Tu t’es peut-être senti fatigué sans raison, les nerfs à vif, ou envahi par une impression de trop-plein. C’est normal. Le chaos n’est pas là pour t’abattre, mais pour casser ce qui est figé. Pour obliger ce qui dort encore en toi à bouger.

Et voilà que tout cela se combine avec la pleine lune qui approche, accompagnée d’une éclipse totale visible dans une grande partie du monde. C’est comme si le ciel avait décidé de tout frapper en même temps : Soleil en éruption, Terre en silence, Lune en transformation. Le résultat, tu le vis dans ta chair. Ton corps réagit, tes émotions débordent, ta pensée s’agite. Tu as l’impression que c’est trop, mais en vérité, c’est juste à la mesure de ce qui doit se libérer.

Observe bien ce qui se passe en toi. Quand les énergies s’accélèrent, tes profondeurs remontent. Tes belles intentions comme tes blessures. Ta lumière comme tes ombres. Tu vois des colères, oui. Mais tu vois aussi des prises de conscience. Tu vois des gens éclater, mais tu vois aussi des gens se lever. Ce qui surgit n’est pas seulement négatif. C’est le vrai. Et le vrai, selon ce que chacun porte, peut prendre la forme d’un cri ou d’une lumière.

Alors que faire dans ce chaos ? Ne pas fuir. Ne pas juger. Accueillir. Quand tu sens la colère en toi, demande-toi : qu’est-ce que je refuse encore d’affronter ? Quand tu observes la colère des autres, comprends qu’elle ne parle pas seulement de toi, mais surtout de ce qu’ils portent eux-mêmes. Accueillir, ce n’est pas excuser. Accueillir, c’est regarder en face. C’est reconnaître que le chaos est une étape, pas une fin.

Les éruptions solaires, l’arrêt des résonances, la lune qui s’apprête à entrer dans l’ombre : tout cela forme une seule et même orchestration. Tu crois que c’est un désordre extérieur, mais en vérité, c’est une initiation invisible. Le Soleil, la Terre et la Lune se répondent. Et ce qu’ils disent ensemble, c’est : change, libère, traverse.

Peut-être que cette semaine tu as eu l’impression que tout s’effondrait. Mais souviens-toi : quand la Lune entre dans l’ombre, elle ne disparaît pas. Elle devient rouge. Elle se transforme. Elle montre un autre visage. Toi aussi. Ton chaos n’est pas une fin. Il est la couleur de ta transformation. Ta colère n’est pas une condamnation. Elle est un appel. Ce qui a surgi en toi ces jours-ci, qu’il soit sombre ou lumineux, n’est pas contre toi. C’est pour toi. Pour que tu voies ce qui a encore besoin d’être traversé.

Alors retiens ceci : si tu as ressenti le chaos, si tu as vu la colère, c’est que tu es vivant, vibrant, relié à ce qui se joue bien au-delà de toi. Le ciel ne t’écrase pas, il te façonne. Et dans quelques jours, quand la Lune rouge se lèvera, tu comprendras que ce n’était pas du désordre, mais une préparation. Ce que tu vis maintenant n’est pas la fin d’un monde. C’est une bascule. Et si tu acceptes de traverser l’ombre, tu ressortiras plus vrai, plus clair, plus aligné.

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